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Haïku
Et si tout en moi se consume, j’irai voir le clair de lune et sentant la paix m’envahir; m’endormirai dans sa blancheur.
Toujours le soleil me rassure.
Il suffit que je ferme les yeux.
Visage offert à sa lumière.
Et toute entière à son offrande.
Et me voilà baignée d’un sentiment de Paix.
Dieu Râ, je te vénère.
Paradis infinis
Il ne me reste plus qu’à vous visiter.
Si le crépuscule envahit ton âme..
Et que la nuit se pose sur ton cœur.
Attends intensément l’Aube.
Pardonne-moi et prends mon cœur.
C’est à genoux que je le donne.
Sur la rive t’attend un passager de l’ombre.
Le Gardien de ton âme.
Ton propre juge…
Il était une fois un petit mouton qui adorait tondre le gazon.
Siffle trois fois, le train viendra.
Petit cœur à l’air pur se dégrade trop vite.
Écris encore
La voix des morts
Chante la même
Aux chrysanthèmes
Soulagée par tant de lectures qui me donne à croire en l’univers infini et en l’âme immortelle.
Il me vient encore des rêves d’un soir où les roses embaumaient
le Jardin.
Si grande sera leur fierté.
Quand ils découvriront dans sa totalité.
Ce que l’humanité a crée en ce monde.
Si grande sera leur détresse .
Quand ils sauront.
Ce qu’elle a coûté.
L’esprit léger et le cœur content.
Marche la tête haute.
Sur un lit de poussière mon empreinte se forme.
Aux âmes délaissée…
Le silence est énorme.
Quand s’en viendra
Le soir.
Et son manteau de neige.
Alors, j’irai laissé mes empreintes partout.
Fantôme de la nuit.
Au matin disparu.
Le soleil est une boule à facettes.
Il projette partout de tout petits miroirs.
L’enchantement viendra..
Avec la Lumière.
Au loin marche un homme.
Dont l’avenir a disparu.
Pourtant il marche.
Droit devant…
Un caillou dans une main.
Un bonbon dans l’autre.
L’enfant hésite.
Petites mers chimériques
Nos océans de larmes…
Dans les sous -bois.
Dorment les belles.
Et sous les mers.
Chantent les sirènes.
Et sous mes draps.
Et bien, c’est toi.
Quand je disparaîtrai du monde.
Pour un doux ailleurs…
Un monde meilleur.
Je ferai la noce aux petits matins.
En me promenant
Dans de grands jardins.
Et partout en moi ce rêve d’azur.
Comme un ciel brumeux s’éclaircit soudain.
L’âme légère et l’esprit limpide.
L’esprit.
Le corps est son habit.
Et son rêve est immense.
Son habit trop petit.
Et son rêve trop grand.
Parce qu’il faudra partir un jour.
Profitez bien de vos Amours.
Au soleil du matin.
Laisse glisser ton chagrin.
Un jour nouveau
S’offre à toi.
Dernière pensée au coucher :
Faut que je dorme.
Première pensée au réveil :
Faut que je me lève.
Douce nuit à vous.
Les âmes rêveuses sont des bienheureuses.
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